Daniel Humair (dm), Antonio Faraò (p), Robert Bonisolo (ts), Yuri Goloubev (b)

En 2005, Daniel Humair et Antonio Faraò se réunissent avec le contrebassiste Miroslav Vitous pour enregistrer l’album Takes on Pasolini. Aujourd’hui, vingt ans plus tard, le légendaire batteur — également parrain de Chorus — et le pianiste, l’un des plus grands de sa génération, ont décidé de se retrouver. Daniel Humair est un musicien hors du commun. Arrivé à Paris à l’âge de 20 ans, il joue rapidement avec Bud Powell et Martial Solal. Il serait difficile de citer tous les musiciens avec lesquels il a collaboré : Oscar Pettiford, Chet Baker, Stéphane Grappelli, Phil Woods, Michael Brecker, Kenny Barron, Joachim Kühn, Joe Henderson, Dexter Gordon, Georges Gruntz, Johnny Griffin… et la liste est encore longue. Il apparaît sur plus de 300 enregistrements et s’est produit sur les scènes les plus prestigieuses du monde entier. C’est également un peintre de renom, qui nous fait l’honneur d’avoir créé le logo de Chorus, ainsi que l’affiche et les déclinaisons de ses œuvres sur les trois brochures de cette saison. Antonio Faraò, quant à lui, est sans conteste l’un des plus grands pianistes actuels. Il joue à travers le monde avec des figures légendaires du jazz : Benny Golson, Lee Konitz, Jack DeJohnette, Joe Lovano, Dave Liebman… Herbie Hancock a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Ce n’est pas seulement un pianiste, c’est un grand pianiste. » Pour cette occasion, ils seront entourés du saxophoniste Robert Bonisolo, qui a également partagé la scène avec Miroslav Vitous, mais aussi avec John Abercrombie ou Steve Coleman ; ainsi que du contrebassiste Yuri Goloubev, compagnon de route de Paolo Fresu, Enrico Pieranunzi ou encore Chico Freeman.